Petit bonheur: préparer sa confiture maison, en enlevant une bonne dose de sucre à la recette!
Après avoir fait pousser des champignons dans mon salon, préparé mon burger maison de A à Z, ou adopté l’huile piquante à pizza maison (c’est tellement meilleur), j’ai entrepris de refaire de la confiture.
Ce n’était pas la première fois, mais pour cette occasion, j’avais à ma disposition 5 kilos de fruits – beaucoup plus que d’habitude. J’ai d’ailleurs largement sous-estimé le nombre de bocaux nécessaires – alors je vous dis pas le mic-mac! J’ai dû entreposer ma préparation dans des verres à eau fermés par du film plastique, le temps de retourner acheter un lot de bocaux supplémentaire le lendemain. Il paraît qu’en refaisant bouillir le mélange pour garnir les nouveaux contenants il n’y a normalement pas de problème – mais si ma confiture devient verte dans un mois je vous ferai savoir que c’était une mauvaise initiative!
Confiture à l’abricot
Tadam, et voilà le résultat de mon atelier maison! J’en suis pas peu fière.
Cet atelier de confiture m’a amené à réfléchir à ces petites choses que savaient faire nos grands-mères mais qu’on a tendance à oublier dans nos vies de citadines actives bien remplies. Ces choses si simples, fait maison, mais qu’on a déléguées aux industriels par facilité. Alors que la tartine du petit-déjeuner sous sa couche de fruits préparée en usine a tout de même moins de goût! Il y a bien sûr la solution de trouver de la confiture artisanale sur un marché, mais c’est moins drôle.
Verdict: la faire soi-même, c’est amusant, économique, et tellement meilleur! Là, pour réaliser 12 pots de tailles variables, il m’a fallu une barquette de 5 kilos d’abricots achetés 10 euros en Provence. Des bocaux. Du sucre. Et contre quelques heures de travail, j’en ai une dose qui va durer des mois, même après des petits cadeaux aux amis! Me reste encore à trouver un emplacement de stockage « sec, sombre et frais » dans mon deux-pièces montpelliérain surchauffé par l’été (ô foutue canicule qui me fait dépérir – oui le désespoir me rend ridiculeusement lyrique). Et à les surveiller un peu car comme d’hab, j’ai opté pour une recette avec un peu moins de sucre que l’exige la tradition des 80% – et c’est le sucre qui sert de conservateur dans la confiture.
Vraiment, je suis de plus en plus séduite par le do it yourself at home (ma culture de champignons compte-t-elle? Hum…) et je cherche d’autres pistes pour mettre la main à la pâte! Je partagerai toutes les recettes que j’adopte par là au fil du temps sur le blog! Ce livre devrait m’aider dans cette quête…
Et vous, êtes-vous prêts à préparer de la confiture? Avez-vous d’autres petits gestes que vous avez récupérés de vos grands-mères à me souffler?