Immersion chez les habitants huppés de Manhattan!
Pas besoin de vous présenter l’auteure, Candace Bushnell, fine observatrice de la société new-yorkaise, dont un livre a inspiré la cultissime série « Sex and the City ». En quête d’une lecture légère en anglais pour ce début d’été, je suis tombée sur la jolie couverture de « One Fifth Avenue« (en VF « Cinquième Avenue« ) dans un magasin de deuxième-main, et… j’ai craqué.
À première vue, je m’attendais à de la chick litt dans un univers superficiel type Sex&the City, mais en réalité Candace Bushnell dresse un portrait subtil du gratin de la population new-yorkaise, à travers les vies des habitants d’un splendide immeuble huppé de Manhattan: One Fifth Avenue.
On fait peu à peu connaissance avec les différents habitants et leurs aspirations, les intrigues s’entremêlent et nous tiennent en haleine de la première à la dernière page!
Le tableau étage par étage
- Analisa, charmante avocate devenue épouse au foyer, apprend les codes de ce nouveau monde, auquel elle accède car son mari sait jongler avec les chiffres de la bourse. Se fera-t-elle à ses nouvelles activités: redécorer leur somptueux appartement et organiser des ventes de charité? Le caractère de son mari, maintenant qu’il a accédé à la classe des ultra-riches, ne va pas en s’améliorant… Non, l’argent ne peut pas TOUT acheter!
- À un autre étage, une jeune fille arrogante, Lola, s’ingénie à lier sa vie à un riche auteur qui a l’âge de son père, et dont elle est instantanément tombée amoureuse. Elle compte sur sa plastique refaite pour s’installer de force chez lui…car elle rêve d’une vie dorée – qui lui revient de droit de son avis – mais refuse de perdre son temps à travailler. Tiens, tiens, une grossesse impromptue tomberait bien pour précipiter un mariage…
- Dans un plus petit appartement, les Grouch, Mindy et James – une femme aigrie et un auteur raté – aspirent à un plus haut standing mais glissent en tentant de gravir les échelons qui les y mèneraient.
La vie aisée des protagonistes se craquelle et dévoile une part plus sombre, dirigée par quelques drames et regrets enfouis… Finalement, les riches occupants de l’immeuble de One Fifth sont aussi humains. L’écrivain a l’intelligence de développer des personnages complexes: loin d’une dichotomie noir/blanc, il est difficile de coller une étiquette définitive: « bon » ou « mauvais » sur ces new-yorkais d’adoption, tour à tour attendrissants ou affligeants (ou les deux). J’ai quand même une sévère envie d’en baffer quelques uns…
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Et vous, quelle lecture légère avez-vous choisi pour le transat cet été?