Il était une fois une petite maison en bordure de forêt, où les oiseaux aimaient venir se régaler l’hiver…
À tire d’ailes, les hôtes des bois de toutes plumes se dirigent vers ce snack-bar, devenu un tableau en mouvement. Parmi eux, une galerie de mésanges qui zinzinulent… Nonnettes, bleues, charbonnières, et même quelques fois à longue queue! Savez-vous les différencier?
La très jolie mésange bleue a un petit masque sur les yeux, et des mouvements encore plus saccadés que ses cousines.
Nerveuses, les mésanges picorent des graines de tournesol, tous leurs sens en éveil, et tournent leur tête treize fois par seconde pour vérifier leurs arrières.
Elles sont toujours sur le qui-vive, comme cette mésange charbonnière qui nous surveille du coin de l’œil en s’affairant dans la mangeoire. Un pas de trop et elle file!
Plus rare: la visite des mésanges à longue-queue
Rarement observée seule, la mésange à longue queue passe l’essentiel de sa vie au sein d’un groupe familial. Ce dernier peut compter 3 ou 4 membres au début de la saison de nidification et jusqu’à 20 ou plus après celle-ci, en automne et en hiver.
Un moment magique: l’arrivée inattendue de mésanges à longue queue autour de la mangeoire! Vives, elles se déplacent en bande. Vous en apercevez une, deux puis trois, apparues de nulle part. Elles volent de branche en branche, et sont bientôt une dizaine à vous entourer…
Puis, aussi subitement qu’elles sont arrivées, elles disparaissent une à une, après avoir croqué une graine au passage. Et vous laissent songeur: est-ce que vous avez rêvé?
J’adore observer les oiseaux dans mon petit coin de paradis, ce jardin en bordure de forêt, au bord du lac de Neuchâtel en Suisse… J’espère que ces mésanges vous ont plu!
Pour les amoureux d’ornithologie, voici leurs fiches d’identité: